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Mindshake Time - Détection de contours et annotation automatique d’images de fonds marins, c’est quoi les meilleures méthodes ?

Détection de contours et annotation automatique d’images de fonds marins, c’est quoi les meilleures méthodes ?

Présentation des intervenants
Ce Mindshake Time a été présenté par : 


Introduction
Le SHOM (Service Hydrographique et Océanographique de la Marine) a pour mission de connaître et décrire l'environnement physique marin, notamment dans ses relations avec les fonds marins, afin d'en prévoir l'évolution et d'assurer la diffusion des informations correspondantes.
Au cours de campagnes en mer, le SHOM a produit des cartes topographiques du fond marin à partir de données bathymétriques (images géoréférencées avec résolution de 10 cm à 10 m) et d'images de réflectivité du fond marin sur lesquels un logiciel de segmentation topographique s’appuie afin de segmenter l’images en 10 classes.
L’objectif, sur le long terme, est de mettre au point une méthode d’annotation automatique de l’image qui est actuellement faite par des experts mais prend beaucoup de temps.
C’est sur ces méthodes que nous avons réfléchi durant ce Mindshake Time.

Problématiques soulevées
Voici les 2 principales problématiques soulevées par le SHOM durant ce Mindshake Time : 

  • Comment exploiter les levés sous forme d’image pour identifier des structures géomorphologiques ?
  • Comment prendre en compte la variabilité des échelles spatiales dans les processus d’annotation et de classification ?

Solutions et pistes abordées
Voici un résumé des différentes pistes qui ont été discutées : 

  • les problèmes de passage à l’échelle, la construction dictionnaire de formes et l’extraction de caractéristiques pour caractériser les objets sont à traiter à traiter en même temps de manière indépendante
  • utiliser des techniques d’analyses mathématiques de la morphologie qui sont à la base de la caractérisation des massifs montagneux (rechercher sur mer ce que l’on cherche sur terre)
  • essayer une caractérisation temporelle des fonds marins 
  • créer des indicateurs qui mesurent l'exhaustivité des levées bathymétriques 
  • utiliser la réflectivité qui est plus intéressante que la morphologie une fois cette dernière homogénéisée pour mieux caractériser les objets
  • tester différentes approches en se basant sur différentes représentations de la données (image, graphe, …)


Conclusion
Ce premier échange a permis au SHOM d’avoir un regard neuf sur des techniques et des approches d’annotation des images de fonds marins. Les participants ont également pu amener d’autres idées sur des potentiels problèmes connexes non soulevés par le SHOM mais qui peuvent s’avérer utile de résoudre afin de mener à bien leur projet. 

Si ce sujet vous intéresse, n’hésitez pas à regarder la rediffusion sur notre chaîne Youtube. De plus, si vous avez vous aussi des pistes ou des solutions à partager avec le SHOM, vous pouvez contacter Hélène ou Valentin par mail. 

 

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